Assemblée plénière du 24 juin 2005
Intervention d’Antoinette GILLET
Vice-Présidente
L’an dernier, dans l’euphorie fusionnelle de la victoire partagée qui nous a conduits à prendre la responsabilité de la Région, les Verts ont oublié un vieux réflexe :
Dans le dossier des aides apportées à différentes associations, nous n’avions pas demandé la disjonction de la subvention sollicitée par Trans-Europe – TGV.
Cette année, nous formulons cette demande, avec une conviction renouvelée :
• T.E.T , à quoi ça sert ?
à ancrer une ambition micro-territoriale à un grand imaginaire collectif : l’Orient-Express, le transsibérien (non, je ne parle pas du groupe de rock Trans-europe-express, malgré l’imminence des Eurockéennes, mais bien de) ces mythes ferroviaires réservés à une élite passée,
j’ai eu la curiosité de consulter le site T.E.T.: voilà le projet fondateur :
Mai 1986
A l’initiative de Jean-Pierre CHEVENEMENT, député-maire de Belfort, création de l’Association Trans-Europe-TGV -Londres-Paris-Aisy-Bâle-Adriatique.
But : obtenir la réalisation d’une ligne TGV passant par Aisy, reliant le Nord Franche-Comté, le sud de l’Alsace et la Suisse alémanique à la ligne TGV Sud-Est, au moyen de la construction d’une ligne nouvelle entre Aisy et Vesoul et de l’électrification de la ligne existante entre Belfort et Vesoul (projet Aisy-Vesoul).
Président de l’Association : Joseph KLIFA, député-maire de Mulhouse.
Premier vice-président : Jean-Pierre CHEVENEMENT.
Qui devient
Avril 1989
Assemblée générale du 29 avril en présence de Théo BRAUN, ministre.
L’Association Trans Europe TGV se transforme en Association Trans Europe TGV Rhin-Rhône-Méditerranée ; au projet de TGV France-Suisse est associée la liaison TGV Rhin-Rhône-Méditerranée.
But de l’Association :
« L’Association se fixe comme objectifs la réalisation d’une liaison à grande vitesse entre l’Allemagne et la Méditerranée en joignant la plaine du Rhin et le sillon rhodanien et donc Strasbourg à Lyon par la Franche-Comté et la Bourgogne, et, parallèlement, l’amélioration des liaisons de la Franche-Comté, du sud de l’Alsace et de la Suisse avec la région parisienne.
Pour ce faire, l’Association vise à obtenir la réalisation d’une ligne TGV en site propre de Mulhouse à Dijon permettant les raccordements à la ligne du TGV Sud-Est dans les deux directions Nord et Sud.
Ce projet s’inscrit dans une logique de dimension européenne. Il permet en effet d’interconnecter deux grandes diagonales européennes :
Londres/Bruxelles-Paris-Bâle-Zürich/Neuchâtel-Berne/Lausanne
et Hambourg/Berlin-Hanovre-Göttingen-Francfort-Strasbourg-Bâle/Zürich/Neuchâtel-Berne/Lausanne/-Lyon-Marseille/Montpellier-Barcelone-Madrid.
Se trouvent ainsi concernées plusieurs régions : au premier chef la Franche-Comté, l’Alsace, la Bourgogne, mais aussi les régions Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Languedoc-Roussillon et à l’échelle européenne plusieurs pays : la Suisse, la Scandinavie, l’Allemagne, l’Espagne et le Portugal ».
et dans les faits,après 30 ans de lobbying, qu’avons-nous ?
Mulhouse – Dijon ,
un modèle réduit qui entretient le rêve d’aller jusqu’à Lyon… dans 20 ans au mieux !
24 juin 2005
subvention association Trans-Europe-TGV
Publié par Les Conseillers Régionaux Europe Ecologie-Les Verts à 11:28
Sujets : Antoinette GILLET, Transports
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