26 juillet 2006

Les Conseillers régionaux Verts sur la piste de la LGV


Comment parler de quelque chose qu’on ne connaît pas en détail ? On a dit, et on dit encore, tant de choses sur la LGV ! Pour pouvoir continuer la discussion, nous sommes partis en excursion, par un matin de juin ensoleillé, sur le terrain de la Ligne à Grande Vitesse.
Nous n’avions pas tous pensé aux chaussures de randonnée et les sites étaient parfois inondés et difficiles d’accès, mais nous les avons inspectés, d’Ougney, dans le Jura, à Meroux, sur le Territoire-de- Belfort, découvrant des lieux magnifiques (Rougemont) et sauvages (village et réserve de Buthiers, résidence d’une cigogne).
Malgré un horaire serré - qui a été tenu -, nous avons rencontré maires, associations, journalistes et quelques amis verts. Excepté en Haute-Saône, où nous avons été livrés à nous-mêmes, ce qui s’est conclu par une recherche d’ammonites à l’endroit où se creuse un tunnel. Merci à Sylvie pour avoir véhiculé nos gravats !
En quelques lignes, notre journée :
9 h, sur les lieux d’ouverture de carrières à Ougney et Vitreux (Jura). Les maires étaient au rendez-vous, et tous deux assurés que l’ouverture se fera sur leur commune (sic !) : celle d’Ougney (déjà déboisée), située à 700 mètres des premières maisons du village riverain (Saligney), et celle de Vitreux, sur l’emprise de la LGV.
Il faut savoir que sur la vingtaine de demandes d’ouvertures tout le long du tracé, seules 7 ou 8 carrières seront acceptées.
10 h 30, traversée de Burgilles (Doubs) - où fleurissent des panneaux « Non à la carrière », « Remerciements au maire », « Bonjour la démocratie » -, pour rencontrer l’association « Burgilles demain », opposée à l’ouverture d’une carrière (non spécifique LGV). Cette exploitation devrait couvrir 31 hectares de terrain, à 200 mètres des premières maisons. Burgilles serait cerné d’un côté par la carrière, de l’autre par les travaux de la LGV.
11 h 30, site de la gare d’Auxon-Dessous. Les travaux d’élagage ont commencé, laissant une grande étendue jonchée d’arbres abattus. Claude Mercier nous décrit le projet tel qu’arrêté aujourd’hui : la gare, le parking, les quais, l’arrivée de la navette…
14 h 30, direction la Haute-Saône, où nous avons eu quelques difficultés de repérage… mais la cueillette (d’ammonites) a été bonne.
17 h 30, parking de la zone commerciale de Trevenans (Territoire-de-Belfort), où nous ont accueillis Foufou et le maire. Cette zone - y compris la vallée de la Savoureuse - sera survolée par un super-viaduc à proximité du futur hôpital.
Puis coup d’œil à l’emplacement de la future gare de Meroux, nécessitant le déplacement de la rocade inaugurée il y a seulement 10 ans.
18 h, fin de notre périple et retour, avec le sentiment d’une journée bien remplie, nécessaire pour le suivi de ce dossier.

Isabelle Nouvellon

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Et la branche sud ?

Anonyme a dit…

ET LA BRANCHE EST ???