12 septembre 2006

Antoinette à RUDOLOGIA

Lundi, 11 septembre, représentant le Président Forni, je participe à l’inauguration à Lons (39) d’un nouveau site universitaire construit dans le cadre du contrat de plan 2000-2006 ;

Ce bel immeuble du 19ème siècle, ex école normale de filles du Jura rénovée par l’architecte Dubois, abrite la Licence professionnelle pour la gestion des déchets, en lien avec le pôle RUDOLOGIA ;

Gräce à la volonté de Dominique Voynet, Ministre de l’écologie et du Développement durable, liée à celle du maire de Lons le Saunier, s’initie en France une formation supérieure sur un des enjeux majeurs pour l’environnement du XXIème siècle, le traitement des déchets.

Mon discours s’articule autour du thème : ni incinération ni décharge ne résoudront la croissance exponentielle des rebuts de notre société de consommation. Il faut conforter la réduction à la source, et conforter une réflexion de haut niveau pour répondre à toutes les facettes chimiques, biologiques, économiques et sociales de ce problème.

Antoinette GILLET

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Sans parler du futur, dans l'immédiat que pensez vous du plus débile des décrets sortis dernièrement : interdiction de diffuser la recette, d'utiliser et de vanter le PURIN D'ORTIE. Produit utilisé depuis des décénies par tous les jardiniers soucieux de leur jardin, et qui ne veulent pas y mettre de produits chimiques. Un agriculteur bio se retrouve devant le tribunal pour avoir utilisé du purin d'ortie. Mais où va t-on. Et surtout : QUE FAÎTES VOUS CONTRE CA ?????

Anonyme a dit…

En complément de mon précédent commentaire et si ça vous intéresse en tant que élus verts (moi je suis vert de rage en lisant que pareil loi puisse exister), texte issu du site http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=2354, que vous pouvez aller visiter, qui vous en apprendra encore un peu.
04-09-2006 Après la vente de purin d’ortie, c’est l’information qui est interdite
Rappelez-vous, nous sommes en septembre 2002, une action du directeur départemental de la répression des fraudes du Maine-et-Loire concourt à mettre la vente de purin d’orties, en France, hors-la-loi. Un des emblèmes et outils de l’agriculture biologique se trouve donc commercialement banni. Toutefois, si le purin d’orties est interdit à la vente depuis cette date, ni le fait de communiquer sa recette, ni son utilisation ne sont concernés… ou plutôt n'étaient concernés !
En effet depuis le 1er juillet 2006, un décret empêche de fournir, par quelque moyen que ce soit, des recettes de produits naturels non-homologués. Ainsi, le simple fait de communiquer publiquement :
- que l’eau chaude est un bon désherbant pour les allées ;
- que de simples feuilles de fougère éloignent les chenilles des choux ;
- la recette séculaire du purin d’ortie.
… peut valoir une condamnation à 2 ans de prison et 75 000 euros d’amende, à l’auteur.

Au regard de l’aberration d’un tel décret, si personne n’a vraiment cru à l’application effective de ce texte, l’action menée jeudi dernier, par des services de l’Etat chez un paysagiste/conférencier promoteur de techniques agricoles alternatives montre que l’Etat entend faire appliquer ce nouveau décret. En effet, les représentants de l’Inspection nationale des enquêtes de concurrence, de consommation et de répression des fraudes et le Service régional de la protection des végétaux de l’Ain auraient saisi chez Eric Petiot des cours destinés à ses stagiaires ainsi que des données informatiques, le tout sans mandat… Par ailleurs, l’intéressé se serait vu interdire d’aller récolter avec ses stagiaires des plantes sauvages dans la nature dans le but de les utiliser pour des préparations visées par le décret.
Aujourd’hui, il est donc désormais interdit de faire référence et de transmettre des savoirs et traditions populaires séculaires, en fait notre héritage à tous.
Dès lors que penser de la liberté d’expression qui prévaut en France, état démocratique ?

Aussi, pour Bernard Bertrand, porte parole de l’association des Amis de l’ortie, 'L’intervention des pouvoirs publics jeudi dernier est, à n’en pas douter, la première d’une longue série si une mobilisation rapide ne vient pas mettre un frein à cette nouvelle vague répressive'.
Remise en cause de l’agriculture biologique et biodynamique.

A lire en complément d’information :
- l’interview de Bernard Bertrand, coauteur du livre Purin d’ortie & compagnie, avec E. Petiot, sur le thème de la remise en cause du droit à la diffusion de l’information en matière de traitement naturel des végétaux ;
- le texte de loi d’orientation agricole n° 2006-11, du 5 janvier 2006 : extraits correspondants / texte complet en téléchargement.
Quelques exemples de textes interdits
- Dossier sur l'ortie
- La recette du purin d'orties