15 juillet 2009

"Le vent souffle où il veut"

Les conseillers régionaux verts de Franche-comté constatent que les règles concernant l’implantation de parcs éoliens ne sont pas les mêmes que l’on se tienne d’un côté ou de l’autre de la frontière Franco-Suisse.

Pourtant, il s’agit d’un même territoire, le massif jurassien, et en conséquence d’un même potentiel de vent et de contraintes paysagères. La seule différence appartient à la gouvernance de ces deux pays et à la volonté politique de ceux-ci de répondre rapidement aux exigences climatiques en matière d’énergie renouvelable.

Si dès 2000, sous l’impulsion des élus Verts du Conseil Régional de Franche-Comté, la région avait pris de l’avance en commandant une étude sur le potentiel éolien de son territoire, elle est désormais retardée par un blocus systématique des projets d’ampleur par son Préfet de région. L’étude en question a été réévaluée en 2008, pour définir, à la demande de l’Etat, les zones de développements éoliens prenant en compte les vents de plus faible altitude.
Et là s’arrête l’histoire des parcs éoliens en Franche-Comté, et commence celle des éoliennes sur les sommets voisins du Jura français, comme le val de Travers, en territoire Suisse.

Pendant ce temps, EDF réclame une augmentation de 20% de ses tarifs, argumentant une sous-évaluation depuis 20 ans de son produit nucléaire. Les français ont bien été trompés pendant toutes ces années sur le réel coût du nucléaire, discréditant toutes les énergies alternatives qui semblaient plus onéreuses.

Resterons-nous encore à la traîne des pays mondiaux en matière de développement d’énergie alternative, sous prétexte d’une économie française basée sur le tout nucléaire, faisant fi des menaces liées à l’arme nucléaire et des poubelles de déchets radioactifs ?

Antoinette Gillet, vice-présidente chargée de l’énergie,estime que l’initiative de nos proches voisins suisses nous conforte dans l’idée qu’il n’est plus possible de maintenir en région une position aussi anti-éolienne !

Aucun commentaire: