16 juillet 2014

Aéroport Dole-Tavaux

Assemblée plénière du 4 juillet

Intervention de Brigitte Monnet et de Marc Borneck






300 000 €, c'est la subvention allouée au conseil Général du Jura, pour l'aéroport de Dole-Tavaux, pour l'année 2014. En 2013, ont été réglés 300 000 €, incluant l'année 2012, soit 150 000  x 2.

Le groupe EELV est resté sur ses positions, aussi bien pour des raisons environnementales, qu'économiques et s'est opposé à l'apport de fonds publics pour cette infrastructure.

Brigitte Monnet a invité la Présidente de Région à convaincre le Président du Conseil Général du Jura de renoncer aux liaisons internes, qui concurrencent le train.
Tel qu'en 2013, sur le projet abandonné d'une liaison Dole-Paris, aujourd'hui sa demande porte sur le projet de vols Dole-Marseille.

Marc Borneck a étudié et pointé plusieurs des éléments de l'étude fournie par l'ARD (agence Régionale de Développement) qui reprend des éléments fournis par d'autres structures.

Il rappelle que le nombre de passagers annuel doit être divisé par deux, car le comptage se fait à chaque départ, mais aussi à chaque arrivée (une personne faisant un aller-retour est ainsi comptabilisée 2 fois).
Concernant les vols réceptifs, l'étude nous indique que chaque liaison est déficitaire en arrivée (il y a + de personnes qui partent de Dole-Tavaux que de personnes qui y atterrissent). Qu'en conséquence, l'hypothèse attendue d'un apport de touristes étrangers sur notre territoire n'a pas fonctionné.

Il déplore que l'aéroport de Genève n'entre pas dans la zone de chalandise (car c'est un aéroport international), de ce fait l'étude est donc biaisée.

Que les compagnies sont très exigeantes, et que plus il y aura de passagers, plus il faudra faire de gros investissements à la charge des collectivités (piste, bâtiments, aérogare...). D'ailleurs le rapport de l'exploitant l'évoque à demi-mot. Que l'étude précise que ce modèle est jugé plutôt risqué par les professionnels, car les aéroports régionaux sont globalement dépendants et ne sont pas en mesure de s'imposer aux compagnies.

Que l'étude de l'ARD omet de préciser dans son rapport, que l'aéroport de Dole-Tavaux est dans un périmètre Seveo, seuil haut, par rapport à l'usine Solvay. Qu'en conséquence, cela entraîne des contraintes qui ne pourront que s'amplifier du point de vue législatif (sécurité, bruit...).

Enfin, il reprend le chiffre de 331 euros, somme que dépenserait sur notre territoire, un touriste arrivé par avion, ce qui est supérieur à des chiffres donnés pour des territoires urbains plus denses (307 € pour Bordeaux, 310 pour Marseille), ce qui lui paraît complètement erroné.

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